Ouvrage de Charles Diby Koffi sur le management des services publics en Afrique - Des intellectuels d'accord pour son exploitation pédagogique
NOTRE VOIE
Serikpa Benson
Un collège d'intellectuels ivoiriens a animé une table ronde sur le livre du ministre d'État, ministre de l'Économie et des finances, Charles Koffi Diby, intitulé "Management des services publics en Afrique-retour d'expérience : des raisons d'espérer" , le vendredi 9 novembre 2007, au Cafop supérieur de Yamoussoukro.
Tous ont convenu, au terme de leurs différentes réflexions que cet essai est un "bel" outil pédagogique qui peut également aussi bien être exploité en éducation civique et morale (ECM), les centres de formation continue que dans les centres d'enseignement professionnel et écoles d'administration. D'autant plus, que pour les intervenants, l'oeuvre présente un intérêt "incontestable" tant du point de vue du contenu que du style pour tout enseignant quel que soit le niveau auquel il enseigne.
Du point de vue u contenu, pour ces intellectuels, ce livre un problème d'actualité, celui de la nécessaire prise de conscience aussi bien des gestionnaires que des usagers de l'administration pour l'amélioration des services publics et le relèvement de l'économie des pays africains.
Pour eux, "Management des services publics en Afrique-retour d'expérience : des raisons d'espérer" est le fruit d'une expérience que Charles Koffi Diby a menée à la tête du Trésor public de la Côte d'Ivoire de 2001 à 2007. toute chose qui lui a permis, avancent-ils, de relever les grands défis de cette structure essentielle dans l'économie nationale au moment même où le pays traverse une crise sans précédent. C'est pourquoi ils n'ont pas manqué de féliciter l'auteur qui, à travers son ouvrage, dévoile au grand public sa stratégie afin qu'elle serve à d'autres secteurs d'activités.
Quant au niveau du style, ces intellectuels estiment que cet essai est un "bel" exemple de rédaction. Car, soutiennent-ils, il respecte toutes les techniques de production d'un livre.
"Sur le plan de l'écriture formelle, le livre de Charles Koffi Diby est un bel exemple digne d'être enseigné dans nos écoles pour la production des mémoires, dossiers pédagogiques, essais et dissertations", soulignent-ils.
Cet essai objet de cette table ronde est à sa troisième édition. D'abord publié par les éditions NEI/CEDA à Abidjan, puis par les éditions Challenge à Casablanca au Maroc, il vient de l'être par Hachette livre international en France, en collaboration avec les deux premières maisons d'éditions citées.
C'est un livre de 172 pages qui comprend un avant-propos de l'auteur, une préface assurée par le professeur Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale, un développement où l'auteur développe sa thèse, ensuite des annexes, une bibliographie et des remerciements.
Son développement se compose de trois grandes parties dont chacune se subdivise en plusieurs chapitres. Dans la première partie, Charles Koffi Diby établit le diagnostic de la structure dont il a la charge.
Puis, il propose des mesures pour corriger les faiblesses constatées. Et enfin, il fait le bilan de son action et entrevoit les perspectives que cette expérience peut offrir.
Au nombre de ces intellectuels, il y avait Alla Yao, directeur du CAFOP supérieur de Yamoussoukro, Dr. Clarisse Kouablé Gueu Loa, enseignant-chercheur à l'université de Bouaké, professeur Urbain Amoa, recteur de l'université Charles Louis de... Montesquieu (UCLM) à Abidjan (II-Plateaux-Vallons), modérateur et initiateur de cette table ronde. Ils étaient soutenus par Martin Gueu, Koffi K. Lancina, Benjamin Constant Koné, Norbert Kouadio Koffi, Kiforo Sanogo, Bakary Traoré, tous professeurs de didactique du français au Cafop supérieur de Yamoussoukro.
Ce Collège d'intellectuels a produit une revue à travers laquelle il pose la problématique de l'exploitation pédagogique de "Management des services publics en Afrique-retour d'expérience : des raisons d'espérer", destinée aux enseignants qui a été présentée aux nombreux participants de cette table ronde, parmi lesquels des enseignants, des étudiants, des journalistes de la presse culturelle. Tous ont chacun reçu un livre. Charles Koffi Diby, absent à cette rencontre était représenté par son père, Mathurin Diby, qui a reçu l'hommage et un présent de l'UCLM.